Réflexions

Que se passe-t-il dans nos têtes ?

Quand on commence à préparer un tour du monde, on est surexcité ! On ne parle plus que de ça, on saoule tout le monde à coup de « il faut que je prenne rendez vous pour mes vaccins demain », « j’ai passé mon week-end à comparer les sacs », « j’hésite entre des chaussures de rando imperméable ou non » etc. Au début, on a envie de tout partager avec tout le monde, que tout ceux que l’on croise dans la rue soit au courant de nos préparatifs. J’ai déjà songé à me balader avec une étiquette sur le front du genre « Je pars en tour du monde ! », je suis persuadée que tout autour de moi tous les jours je croise des tas de personnes qui ont déjà voyagé et qui pourraient me donner des bons tuyaux ou avec qui je pourrai échanger quelques mots pleins d’expérience !


Pour moi il y a plusieurs phases par lesquelles on passe lorsqu’on se lance dans une aventure comme celle la :
– D’abord il y a la phase de rêve : « T’imagines si on faisait ça, j’ai toujours rêver d’aller là… ! »
– Ensuite la phase de lancement : Et si on partait vraiment ? est ce que c’est possible ? comment on fait avec le travail, l’appartement ? et le budget on l’a ?
– Puis vient la phase de préparation : trouver un budget, un itinéraire, regarder les vaccins etc…
– C’est alors que la phase d’appréhension arrive : Et si on est malade ? et si on ne comprend rien ? et si on se perd ? et si on se prend la tête tout le temps ? et si, et si et si… ? Ça peut paraître bête comme questions, mais pour le coup il n’y a pas de questions bêtes et je pense qu’il faut forcément se les poser à un moment donné pour pouvoir gérer la situation au mieux lorsqu’elle se présentera. C’est la qu’on comprend du coup que cette phase d’appréhension est loin d’être un frein et que c’est aussi tous ces petits éléments qui font que le voyage sera unique et inoubliable.
– Et puis l’appréhension est vite rattrapée par la phase d’excitation : « J-30 j’ai hâte d’y être, vivement ! »


Est ce qu’on a peur de partir ? Non, c’est plus un mélange entre l’appréhension et l’excitation. J’ai pris pour habitude de dire que si j’avais peur, je ne partirai pas (on n’est pas des sadiques, le but ce n’est pas de se terroriser !). On appréhende, oui ça c’est sûr. On ne peut pas être tout à fait tranquille et serein quand on prépare un tel voyage pour la première fois.


La préparation d’un tour du monde est déjà une belle aventure en elle même et le voyage commence beaucoup plus tôt qu’on ne le pense.

 

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