Sri Lanka

Trois jours à Anuradhapura

Premier jour à Anuradhapura

La ville d’Anuradhapura en elle même ne nous a pas beaucoup surpris. Les enseignes qu’on y rencontre sont les mêmes qu’à Negombo, notamment les magasins Bata qu’on voit partout, on pourra au moins s’acheter des chaussures ! Les gens sont accueillants et souriants mais les tuktuks sont vraiment oppressants avec les touristes. Je pense d’ailleurs que « No thank you » est ce qu’on dit le plus souvent ! Notre premier tour dans la ville nous fait faire beaucoup de kilomètres, la ville est grande mais on s’y repère vite car les rues sont droites et forment un grillage et il n’y a pas énormément de circulation. On vient à peine de poser nos sacs dans l’auberge toute désignée par notre fameux chauffeur Madu, qu’on en cherche déjà une autre. L’endroit ne nous plait pas du tout : c’est super grand, vide, trop calme, propre mais vieillot et surtout trop cher ! Le soir venu, on n’a pas vraiment faim notre deuxième dîner Srilankais sera composé de pain de mie et de vache-qui-rit ! La nuit tombe vite au Sri Lanka, à 18h il fait noir et l’éclairage public n’étant pas présent partout il faut réussir à se repérer dans l’obscurité.

Deuxième jour

Le lendemain on continue le tour des auberges avec cette fois nos sacs sur le dos dans l’espoir d’en trouver une plus correcte. On arrive à Omelga Inn, une maison beaucoup plus propre et agréable mais dont l’homme d’entretien ne comprend rien à l’anglais. Un vrai sketch pour se faire comprendre ! Surtout que dans ces moments là il appelle un ami au téléphone et nous le passe pour qu’il nous explique, le truc c’est que l’anglais avec l’accent srilankais c’est assez folklo à comprendre ! Au moment où on ressort et qu’on explique qu’on va voir le logement d’à côté le gars nous retient en nous disant « 1000 roupies ! » (Pour un prix à la base annoncé à 2000 roupies). Ça devient intéressant ! Mais quand on revient 5min plus tard, qu’on pose nos sacs dans la chambre et qu’on redemande confirmation du prix, le gars rigole et nous affirme la somme de 2000 roupies. Bon tant pis, on est posés, ce prix reste inférieur à ce qu’on a trouvé ailleurs, on est bien placés et la chambre est nickel.

Dans l’après midi, on prend notre premier bus local direction Mihintale : 12 kms en 50 min, pas mal ! Arrivés sur place, on repère rapidement l’entrée du site : des centaines de marches se dressent devant nous. Un guide qui parle moyennement le français essaye de nous faire du charme pour nous accompagner mais on lui fait comprendre gentiment qu’on peut se débrouiller seuls. On y aura le droit à chaque entrée de sites touristiques. Le site de Mihintale est composé de trois paliers dont les deux premiers sont sensés être gratuits mais là surprise, on nous fait payer directement l’entrée au premier étage. Plusieurs marches plus tard, il faut enlever ses chaussures, se couvrir les épaules et les jambes… mince pour une première on n’avait pas vraiment prévu ! Sylvie se fait prêter une sorte d’écharpe pour ses jambes et met celle de Benjamin sur ses épaules… chaleur et sexitude au rendez vous !! Les pieds pleins de pansements à cause des soufflettes de la veille nous voilà partis à pieds nus explorer ce lieu de culte. L’endroit est calme et surplombe la vallée. Il n’y a que très peu de touristes mais c’est la journée des écoles on dirait, le site est bientôt envahi d’élèves !

Troisième jour

Le lendemain, après une nuit bruyante pour cause de ventilateur mal fixé, on loue des vélos à notre hébergeur pour aller faire le tour de la cité sacrée. Il faut voir les vélos qu’il nous a donné ! Celui de Sylvie faisait un bruit épouvantable, autant dire qu’on l’entendait venir de loin et en plus elle n’avait presque pas de frein ! On s’est dit qu’il avait dû aller les chercher chez le voisin parce qu’il ne devait pas en louer beaucoup. Tartinés de crème solaire, nous voilà partis pour une journée de balade.

Notre premier arrêt est le temple Isurumuniya. L’entrée est payante (200 roupies soit 1,25€) et il n’y a pas grand monde, c’est très calme. On croise juste trois français à l’entrée qui en sortent et on échange quelques mots sur nos séjours. Pieds nus le sol est brûlant avec la forte chaleur d’aujourd’hui. C’est un petit temple dans lequel on trouve un énorme Bouddha très coloré, allongé et avec une illusion d’optique très bien faite : on a l’impression qu’il ferme les yeux quand on passe devant lui (voir la vidéo). A l’extérieur, il y a un trou dans la roche dans lequel il faut jeter une pièce et si on vise bien ça porte chance. Malheureusement, on n’avait pas de pièces sur nous (il faut dire que c’est assez rare au Sri Lanka).

Pour la suite, nous n’avons pas voulu payer les 25$ demandés pour entrée dans la zone de la cité sacrée. On a trouvé ça trop cher pour voir les mêmes temples et mêmes stupas qu’il y a autour. On a quand même tenté d’y rentrer deux fois mais à chaque tentative les gardes nous ont demandé nos tickets… demi-tour ! Après avoir tourné un peu dans les alentours, toujours à vélo, nous allons voir l’arbre de Bouddha appelé l’arbre Bô qui est le plus vieil arbre planté par l’homme. Bon l’arbre est emprisonné entre 4 gros murs bien épais donc mise à part quelques branches et le feuillage dense on ne voit pas grand chose. Ceci dit l’endroit est très beau car bien décoré et très apaisant. L’entrée était normalement payante mais on ne nous a rien demandé alors…

Nous avons encore fait quelques stupas après ça et nous sommes rentrés rincés de notre journée, prêts pour notre journée du lendemain : direction Trincomalee !

Bonus : une petit vidéo (la première ^^) pour illustrer ce que vous venez de lire ! Bon visionnage 😉

Pour infos : 1€ = 152 roupies

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