Nouvelle-Zélande

NZ semaine 1 : de Christchruch à Jack's Bay

Jour 1 – Christchurch à Akaora (114 km)

On est arrivés à l’aéroport de Christchurch à 23h le 5 avril. La nuit précédente passée dans l’avion a été très compliquée (merci aux parents qui emmènent leur petit bout en vacances !) et cette nuit qu’on s’apprête à passer à l’aéroport ne va pas vraiment nous requinquer. Il fait froid et on n’a pas le droit de dormir par terre, on découvre donc la joie de se plier en 4 pour dormir sur des chaises en fer avec accoudoirs…

A 7h30, on n’en peut plus de tourner en rond dans cet aéroport. On a réussi à dormir peut être 1h chacun mais au moins on a pu prendre une bonne douche chaude. On décide de prendre le bus pour rejoindre Central Station puis on marche 15 min pour rejoindre le hangar d’Escape. A 9h45 on part enfin avec le van, Watter Man de son petit nom (oui avec un nom pareil on s’attend à un truc bleu avec des petits poissons tout mignons et un plongeur rigolo… mais non !), après avoir reçu toutes les informations nécessaires.

Direction le supermarché Countdown, où on fait un première repérage des prix avant d’aller à Pack’N save juste à côté. On ressort avec un gros cadi et les essentiels pour 30 jours sur les routes : sopalin, produit vaisselle, éponges, sacs poubelles et de quoi manger pour les jours qui suivent. On décide de ne pas faire le plein d’essence tout de suite car il est à moitié et on n’a que 160km à faire. On veut aussi trouver un magasin pour acheter des vêtements chauds et un chargeur de batterie pour voiture. On tournera en rond pendant 2h, on fera plusieurs magasins mais impossible de trouver notre bonheur. On finit par abandonner pour aujourd’hui et on prend la route vers notre première étape : Akaroa. On est crevés et Benjamin est obligé de s’arrêter à mi-chemin en bord de route pour dormir 1h avant de repartir car il était à deux doigts de s’endormir au volant.

Une fois sur place, on constate que le camping qu’on avait repéré est fermé ainsi que tous ceux autour car l’eau du lac était contaminée ! On finira notre journée dans un parking  au cœur de la ville, non autorisé pour nous mais pas d’autre choix tout est fermé et il fait déjà noir donc c’est trop tard pour reprendre la route (enfin ça c’est notre argument si on se fait arrêter ^^). Akaroa est une ville qui borde un lac entouré de montagnes. La vue est jolie mais du parking on ne voit pas grand-chose et on est ne pense qu’à une chose : dormir.

Avant toute chose on décide d’organiser un peu notre van. Pour l’instant on a jeté les sacs à l’arrière et mis les courses dans un coffre mais on décide de faire ça bien maintenant pour être tranquilles. On a donc le coffre à couvertures, le coffre à nourriture avec nos petits sacs, le coffre avec nos gros sacs, le coffre avec nos affaires de tous les jours et le petit coffre avec les brosses à dents. Quelle organisation ! C’est impeccable, bien rangé et en plus comme ça on a plein de place dans le salon. 😉 Maintenant, il faut que ça reste comme ça !

On peut désormais préparer le premier repas : roosties et saucisses aux fromages. Bon avec un seul feu à gaz il ne faut pas être pressé mais on s’en sort et ce sera un succès !

Notre organisation étant au point, le lit est fait en deux minutes et à 20h50 nous voilà couchés !

Camping : parking à l’entrée du la ville d’Akaroa. Gratuit mais normalement réservé qu’aux véhicules autonomes. Il y a des toilettes publiques un peu plus loin.

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Jour 2 – Akaora au lac Tekapo (434 km)

Réveil en douceur à 8h. On a bien dormi ! Benji a eu un peu froid à la tête mais dans l’ensemble ça été. Il n’y a pas d’humidité dans le van, pas de gouttes qui nous coulent dessus, tout va bien ! Le petit déjeuner fait du bien : tartines à la pâte à tartiner et jus d’orange. De quoi avoir de l’énergie pour faire les 400 km d’aujourd’hui.

On prend la route à 9h. L’idée est de repasser à Christchurch pour faire le plein d’essence dans le magasin où on a fait les courses la veille et essayer de trouver un convertisseur pour pouvoir recharger nos appareils en roulant car les batteries descendent vite. Au bout de 20 km, le voyant d’essence se met au rouge. On fera deux petites stations au milieu de la montagne avant d’en trouver une où on peut payer en liquide car aucune de nos cartes bleues ne fonctionnent ! Au passage la nana de la petite station essence nous a indiqué un magasin à Christchurch où on pouvait trouver un chargeur pour voiture. Arrivés à Christchurch et plus précisément devant le magasin en question, on se rend compte qu’on était juste à côté la veille mais qu’on ne l’avait pas vu. On demande tout de suite ce qu’on veut en entrant dans le magasin pour ne pas perdre trop de temps. Les premiers nous indiquent un rayon, les autres ne nous répondent pas et au bout de 15 min on n’a toujours pas trouvé notre chargeur. On repart à l’accueil du magasin pour avoir une réponse précise mais finalement il s’avère qu’ils n’ont pas ça en magasin ! On le trouvera finalement dans un autre magasin mais au double du prix qu’on en voulait, tant pis on ne va pas le chercher pendant des jours et on en a besoin. On reprend la route après avoir payé en espèces (forcément la carte bancaire ne passe pas !). On repart d’ailleurs un peu trop bien… on a oublié d’aller faire le plein d’essence ! Re-demi tour, re 3 km dans le vent et arrivés à la station essence… toujours nos cartes bleues qui sont refusées ! Ce n’est pas possible, ça ne peut venir que de nous : ça fait 6 tentatives de paiement qu’on fait dans divers endroits et rien ne marche. La seule chose qu’on peut changer lors du paiement c’est le compte sur lequel on prend l’argent, on a le choix entre : compte chèque (CHQ), compte épargne (SAV) et compte de crédit (CRD). Jusque-là on choisissait la première option mais Sylvie décide d’essayer chaque option et la dernière sera la bonne !

On apprendra par la suite qu’il faut tout le temps sélectionner l’option CRD pour un paiement avec une carte étrangère en NZ.

La route se passe sans encombre, même Sylvie a pris le volant. On arrive au bout de presque 300 km au lac Tekapo. Le lac est très joli, entouré de montagnes et il a une belle couleur bleutée mais il y a beaucoup de vent.

On fait un arrêt photo rapide et on repart car il nous reste 50 km pour atteindre le prochain lac qui sera notre arrêt pour la nuit. Au fur et à mesure de la route, on se sent frustrés d’être passé aussi vite devant le lac et de ne pas avoir profité du lieu. On vérifie notre itinéraire et on voit qu’on a quand même du temps devant nous, on décide donc de faire demi-tour. On se promène un peu plus au bord du lac et on cherche un point wifi dans la zone commerciale sans succès. Finalement on retourne au van assez tard et on décide d’aller au camping gratuit qu’on a repéré sur le téléphone un peu plus loin. En arrivant sur la route, il y a des gros panneaux indiquant que la route est fermée dans 8 km pour cause de travaux et que le camping est interdit. On y va quand même en se disant que normalement le camping est à seulement 2 km donc ça pourrait le faire. Sauf qu’on ne l’a jamais trouvé… Demi-tour donc et maintenant on n’a plus le choix : on est obligés d’aller dans un camping payant. C’est dans le noir qu’on fera les derniers kilomètres qui nous sépare de notre camp. Ca y est enfin on est posés ! Quelle journée !

Ces deux premiers jours ont été mouvementés. Entre les refus de cartes bleues, les recherches infructueuses de magasins, le mauvais calcul d’essence, l’application des campings qui ne fonctionne pas sur notre téléphone, des recherches de campings plutôt compliquées… on espère franchement que la tendance va s’inverser dans les jours qui suivent ! On ne comprend pas comment font les autres pour tout trouver du premier coup (enfin c’est ce qu’ils veulent bien nous faire croire !). On a pris des résolutions : désormais on ne roulera plus après 17h00, ce qui nous laisse le temps de trouver un camping avant la nuit et avoir le temps de profiter des environs.

Camping du lac Alexandria et Macgregor, à 6 km du lac Tekapo. 5 $ par adulte avec toilettes sèches et douches froides. Très calme et mignon avec un petit ruisseau au milieu. Beaucoup de caravanes permanentes.

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Jour 3 – Lac Tekapo au lac Poaka (208 km)

Cette nuit on a eu un peu de pluie mais rien de bien méchant. Ce matin on reprend la route vers le lac où on devait aller la veille : le lac Pukaki. Sur la route les paysages sont magnifiques et on a de la chance d’avoir un grand soleil. Finalement arrivés devant le lac Pukaki on décide de ne pas s’arrêter pour le moment et d’aller directement au mont Cook, de toute façon on y repassera en revenant. Les montagnes se dressent devant nous et sur certaines on peut encore y voir de la neige. On décide de faire deux balades : Tasman et Hooker.

  • Le Tasman Trek

En fait il ne s’agit pas vraiment d’un trek mais plutôt d’un point de vue sur un lac. On se gare sur le parking et on suit le petit chemin. On commence d’abord par les trois petits lacs bleus… qui seraient plus jolis s’ils avaient vraiment été bleus ! Mais il parait qu’ils ne le sont plus depuis un petit moment. Quand nous avons bifurqués à gauche pour aller voir ces lacs, un panneau indiquait la direction du lac tout droit. Arrivés au bout des trois petits lacs, nous n’avons pas fait demi-tour, nous sommes arrivés sur un autre chemin et en toute logique nous avons pris à droite sachant que c’était la direction du lac et qu’on allait bien y arriver. Encore une fois pas de chance, on a marché pendant 30 min avant de se rendre à l’évidence que ce n’était pas le bon chemin. Redemi-tour, on repasse devant les trois petits lacs qui ne sont toujours pas bleus et on rattrape le chemin principal. On a vraiment fait un détour pour rien (restons positifs au moins on a marché un peu…) parce qu’il suffit de monter quelques marches pour arriver au point de vue. Au final ce qui aurait pu être fait en même pas 1h nous aura pris presque 2h. Sur le coup on pète vraiment un plomb, mettant ça sur le fait qu’on n’est vraiment pas doués et que le sort s’acharne sur nous mais on finira par relativiser la chose. On sait que le voyage est fait de petits désagréments mais quand ces désagréments deviennent omniprésents, c’est légèrement frustrant.

Bref arrivés au sommet, on voit le magnifique lac avec encore quelques icebergs dessus. Un peu plus loin on voit le grand glacier surplomber le paysage.

  • Le Hooker Trek

Cette fois ci ce sont 3h de randonnée qui nous attendent. La promenade est vraiment sympa, les paysages magnifiques, le ciel est dégagé et nous permet de bien voir les sommets enneigés des montagnes. Il y a pleins de mini-cascades dans les montagnes et on avance au bruit de la rivière qui coule à nos pieds. (Vous voyez quand tout se passe bien, on a moins de choses à dire du coup ! :-p)

Sur la route du retour, on s’arrête plusieurs fois pour prendre des photos du lac Pukaki.

On arrive en fin d’après-midi à notre camping pour la nuit. On profite des derniers rayons de soleil chaud de la journée pour se laver un peu à l’eau froide. Ça fait du bien quand même, surtout après avoir marché 5h aujourd’hui ! Juste pour dire d’essayer on tente d’allumer un petit feu. Le deuxième essai sera le bon mais il ne sera pas long car on manque de bois. Mais ça nous aura réchauffé quelques minutes (et fait puer nos vêtements !) et au moins on est fiers d’avoir réussi ! (Avec une ancienne scoute il y avait plutôt intérêt !)

Les nuits en Nouvelle-Zélande sont magnifiques. Il n’y a pas un seul nuage et on peut observer très facilement des milliers d’étoiles juste au-dessus de nos têtes. C’est vraiment superbe !

Camping : Lake Paoka Reserve. Gratuit et pour tous véhicules. Toilettes sèches. Super spot au bord du lac avec des emplacements pour faire un petit feu. Attention la nuit est très fraîche.

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Jour 4 – Lac Poaka à Taranui (208 km)

Ce matin la vue sur le lac est magnifique avec les arbres, la fumée au-dessus de l’eau (c’est dire s’il fait froid !) et les montagnes en arrière-plan.

On prend la route vers 9h du matin. Dans la matinée on a un arrêt prévu aux Elephants Rocks. D’énormes rochers plantés au beau milieu de la plaine avec des moutons qui broutent tout autour.

On se promène entre les gros cailloux mais quelques choses attire notre attention : on entend des moteurs de voitures et au loin on les voit passer à toute vitesse, en laissant un énorme nuage de fumée derrière elles. Effectivement, on a croisé des vielles voitures de rallye sur la route, il doit y avoir une course ! Ni une ni deux, on repart sur la route principale et on suit la première voiture de course qu’on voit et effectivement elle nous emmène un peu plus loin, sur la ligne de départ. Subaru, toyota castrol… elles sont nombreuses à s’élancer une par une sur la route.

On fera un arrêt dans la jolie ville de Oamaru pour faire un peu de courses, manger au bord du port et utiliser le wifi de la bibliothèque. Ça nous permettra entre autre de télécharger les cartes des applications de campings pour qu’on puisse les utiliser plus facilement !

Astuce : le wifi des bibliothèques fonctionnent même lorsque celles-ci sont fermées.

Nous rejoindrons notre camping dans l’après-midi. Un joli spot sur une falaise au bord de plage. Cette nuit-là, il y a encore pleins d’étoiles dans le ciel et on s’endort au bruit des vagues lointaines.

Camping : Campbell Bay à Taranui, 20 km au sud d’Oamaru. Gratuit, pour tous véhicules avec toilettes.

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Jour 5 – Taranui à Warrington (105 km)

Au réveil on se rend compte que la mer est basse, idéale pour observer les Moeraki boulders. On prend donc la route tout de suite pour aller 30 km plus loin. Les « Moeraki » sont des rochers en forme d’œufs sur le sable. Leur explication est scientifique mais c’est quand même étrange de trouver ces rochers comme ça, posés là sur la plage.

On déjeune sur le parking avant de rejoindre le phare un peu plus loin. Il y a là la réserve de Katiki où on peut voir des otaries et des pingouins. Effectivement on a à peine fait une centaine de mètres qu’on voit des dizaines et des dizaines d’otaries. Il y en a des grosses, des petites, des noires et des brunes, certaines se prélassent au soleil et d’autres jouent dans l’eau. C’est super de pouvoir observer ces animaux dans leur environnement naturel. Bon par contre ce n’est pas l’heure des pingouins donc ce ne sera pas pour maintenant.

On continue notre route jusqu’aux Trotters Gorge. Le site propose deux randonnées, une de 30 min et une de 1h30. Après avoir mangé, on part pour la petite balade. On pensait que ce serait une promenade facile mais en fait ça monte, et ça monte même pas mal pour atteindre le sommet et avoir une vue sur la vallée et les gorges. En plus, on a du se tromper de chemin (pour changer !) parce qu’on a mis 1h !

On rejoint notre camping en milieu d’après-midi, ce qui nous laisse le temps de faire un brin de toilette (les cheveux en avaient bien besoin !). On finira la journée en allant se balader sur la plage, on était sensés voir des pingouins à cet endroit mais on n’a rien vu.

Camping : Warrington reserve, pour tous véhicules, avec toilettes et à 100 m de la plage, gratuit.

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Jour 6 – Warrington à Ocean View (52 km)

Au petit matin, direction la ville de Dunedin à 25 km. On a prévu d’y passer un peu de temps pour se balader et visiter plusieurs endroits sympas.

  • Baldwin street

Cette rue est réputée pour être la rue résidentielle la plus pentue du monde ! De bon matin ça réveil les mollets pour rejoindre le sommet. La pente fait 35% au maximum et s’étend sur 350 m, on n’a pas osé tenter l’ascension avec le van !

  • Le botannic garden

Ce jardin est immense ! On n’en a fait qu’une toute petite partie parce que ce n’est pas vraiment la saison, bien que certaines plantes étaient en fleur. Comme tout ici, il est très bien entretenu et c’est agréable de se promener dans les allées.

  • Musée d’Otago

Ce musée est gratuit et franchement bien foutu. Il est grand et il y a pas mal de choses à voir. En plus c’est moderne, soigné et bien expliqué, ça donne envie de tout lire !

  • Le centre de Dunedin

Après avoir tourné un moment pour trouver une place de stationnement gratuite, on part explorer les rues de la ville à pied. On commence par la première église de l’état d’Otago, une grande bâtisse construite en 1848. En se promenant, on remarque qu’il y a plusieurs œuvres de street-art un peu partout dans la ville, il faut bien ouvrir l’œil. La gare est aussi un monument sympa, elle en jette, on dirait un château !

  • La tunnel beach

Avant de rejoindre notre camping pour la nuit, on passe par la tunnel beach. Il faut descendre tout en bas de la falaise pour atteindre le tunnel et autant dire que ça descend bien ! En réalité, le tunnel n’est pas très grand, enfin ce n’est pas ce qu’il y a de plus impressionnant : la vue tout autour est superbe ! Bref on aura commençait la journée en montant et on la finira en montant ! On peut aller se reposer maintenant ^^

Camping : Ocean View Reserve, gratuit pour tous véhicules. Toilettes, robinet et eau potable. Vous avez même le droit à 15 min de wifi gratuit.

Jour 7 Ocean View – Jack’s Bay (152 km)

Aujourd’hui on se réveille un peu plus tard que d’habitude mais on a bien dormi. On a le temps, le programme n’est pas très chargé. Notre première étape de la journée est la Awakiki Bush Reserve. C’est censé être une petite balade sur les terres agricoles et ça tombe bien puisqu’on commence direct dans un champ de vaches. Euh… elles n’ont pas l’air farouches celles-là. On suit le petit chemin et on arrive à esquiver les vaches qui, bien qu’elles nous regardent et qu’elles se soient rapprochées, ont gardé leur distance. Mais au bout du chemin on arrive devant une barrière électrique avec de l’autre côté un champ de moutons… on va tous les faire ou quoi ? En plus, il n’y a même pas d’indications, on ne sait pas du tout où on va et finalement on décide de faire demi-tour mais c’est sans compter sur les vaches qui entre deux ont comploté pour nous barrer la route ! Les voilà sur le chemin, face à nous, qui nous regardent et s’approchent quand on s’approche : elles ne sont vraiment pas cool mais il va bien falloir nous laisser passer les cocottes ! On se retrouve à faire tout le tour du champ en longeant la clôture pour contourner ces bêtes sauvages. Ouf on a réussi à rejoindre la voiture sans problèmes, enfin si… Sylvie a aussi peur des vaches maintenant !

Notre prochaine étape est le Nugget Point. La route pour y accéder n’est pas goudronnée et c’est tout doucement qu’on monte jusqu’au phare. La balade jusqu’au point final n’est pas très longue (900 mètres tout de même !) et nous permet de voir et d’entendre les otaries qui se prélassent sur les rochers tout en bas de la falaise.

Après avoir mangé sur le parking avec une belle vue sur la mer, on reprend la route en direction des Barrs Falls. Pour y arriver la route nous fait passer parmi les champs de moutons qui flippent au moindre bruit et s’en vont gambader à l’autre bout de l’enclos. C’est marrant ces bêtes là et ça vous regardent avec un air très hautain quand même ! Les Barrs Falls ne valaient pas forcément le détour, on est habitués aux grandes cascades d’eau et celle-là n’avait rien d’exceptionnel.

Enfin pour finir la journée, on rejoint notre camping pour la nuit et on marche 20 minutes sur un petit chemin pour aller voir le Jack’s Blowhole. Il s’agit d’un trou de 55 mètres de profondeur, de 144 mètres de long, situé dans les terres à 200 mètres de la côte mais dans lequel l’eau de la mer vient d’engouffrer.

Au coucher du soleil, on va se balader sur la plage en espérant voir des pingouins mais je crois qu’on n’aura jamais de chance avec ces petites créatures…

Camping : Parking de Jack’s Bay. Gratuit, rien n’est indiqué concernant l’autorisation ou non des vans non self-contained. Toilettes publiques.

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